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Les monuments aux morts
 

Monuments aux morts dédiés aux 112 viroflaysiens tués lors de la Première Guerre mondiale

 

Les associations de commémoration à Viroflay

 

Afin de transmettre le devoir de mémoire, plusieurs associations patriotiques sont actives à Viroflay par leur présence notamment lors des rassemblements de commémoration ou en organisant des voyages à l’attention des scolaires dans des lieux chargés d’histoire.

 

Fédération nationale des anciens combattants d’Algérie, Maroc, Tunisie. Tél. : 01 30 24 75 31

Fédération nationale des déportés et internés, résistants et patriotes. Tél. : 06 60 97 24 32

Société des membres de la Légion d’honneur. Tél. : 01 30 24 48 71 / smlh.fr

Souvenir français. Tél. : 01 30 24 27 00 / souvenir-français.com

Union nationale des combattants. Tél. : 01 30 24 29 43 

Le 1er novembre 1921, le cortège officiel s'est formé à 2 heures à la nouvelle mairie, carrefour de la Fontaine. Il était composé des autorités et des délégations de nombreuses sociétés locales: "Les vétérans des Armées de Terre et de Mer, les mutilés de la Grande Guerre, les anciens combattants, les sapeurs-pompiers de Chaville et de Viroflay, les sociétés de secours mutuel de Saint-Eustache et des sapeurs-pompiers et sauveteurs, la Ligue française, les enfants des écoles, les sociétés d'horticulture et les jardiniers et maraîchers, la société des tambours et clairons "La Viroflaysienne", etc...

 

Après que le Général Fabia eut remis, avec le cérémonial d'usage, la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur au lieutenant de réserve Emmanuel Magnier habitant la commune, l'assistance s'est dirigée en ordre vers le cimetière communal où toute la population se trouvait réunie.

Les invités officiels ont pris place sur la tribune élevée rue Rieussec, le long du mur faisant face à la grille élevée devant le monument; puis, M. Lacolle, membre du comité formé pour l'occasion, a remis le mausolée à M. le Maire de la commune et aux membres du Conseil municipal. Les enfants des écoles ont ensuite chanté une cantate, puis l'un deux a récité un sonnet à la mémoire des disparus.

M. Naigeon, Commissaire général de la cérémonie, a fait aussitôt après l'appel des 107 morts dont les noms sont gravés sur les trois faces du soubassement de la pyramide. Après l'appel de chaque nom, un écolier répondait: "Mort au champ d'honneur".

 

 

Le monument aux 112 morts de la commune de Viroflay, situé à l’origine près de la gare Rive gauche, à l’entrée du cimetière rue Rieussec, a été transféré dans le nouveau cimetière dans les années 1970.

Jusqu'en 1922, le tribunal des disparus de la guerre rendra des jugements de décès de soldats domiciliés à Viroflay Morts pour la France.

Quant à la date de la commémoration de la Première Guerre mondiale, elle n’a été fixée par le conseil municipal qu’en 1924, après de vives discussions entre les partisans du 1er novembre et ceux du 11 novembre. C’est finalement la date de l’Armistice qui sera choisie.

Andriaux Alfred 

Angenard Désiré 

Astier Louis

Ausseigne Sylvain

Aveline Henri

Baechel Charles

Baudard Charles

Bazille Abel

Bécavin Auguste

Besnard François

Bimbot François

Blanchard Louis

Blangeard Marcel

Bois Pierre

Boucher Henri

Boudeville Gerbert

Bourgeois Joseph

Brésit Adrien

Caillaud René

Camuzat Raoul

Chabrier Robert

Challamel Jean

Challamel Léon

Clement Charles

Confais Omer

Convers André

Corbic Pierre

Delaporte Jules

Delaunay Alfred

Deschamps de Courgy Henri

Després Roger

Duclos Emile

Duclos Georges

Duhamel Louis

Durand Henri

Durand Paul

Felz Eugène

Fischer Albert

Fraquet Irénée

Gaillard Léon

Gauthier Maurice

Gaurier Louis

Geffroy Gaston

Geoffroy Louis

Georges Auguste

Gillet Gustave

Givron Albert

Gregoire Léon 

Grés Marcel

Guérel Eugène

Guilbert Louis

Guinochet René

Humbert Jean

Javigeon Eugène

Joly Georges

Jousselin Lucien

Kayl Conrad

Labey Paul

Lacollé Fernand

Lacollé Paul

Lair Eugène

Lair Noèl

Lambert Paul

Lambla Georges

Langot Jules

Le Bail Auguste

Lerasle Maurice

Levasseur Henri

Loudevig Auguste

Loury Eugène

Louyot René

Magnier Jehan

Manbre Paul

Mantion Paul

Marie André

Marie Joseph

Marteau Louis

Martin Henri

Massiot René

Matthey Arthur

Maurice Adrien

Maurice Robert

Mercier Louis

Mercier Marcel

Mérel Marcel

Michel Robert

Morisot Charles

Pelerin Robert

Pelerin Gabriel

Pichon Prosper

Potdevin Roger

Provost Auguste

Publier Georges

Radet Léon

Rasquin Robert

 

Rassinier René

Renaud Louis 

Rigot Lucien

Sabatié Auguste

Sabatier Georges

Schaltegger Simon

Tachen Louis

Tachon Yves

Tessier Jean

Thomas René

Thouard Désiré

Trotignon Lucien

Verger Adolphe

Verger Maurice

Voncken Eugène

Giton Charles

Dubrunfaut Francis

Après la Grande Guerre, partout en France, des monuments de commémoration sont construits en mémoire des soldats tombés pour la France.

 

M. Louis Clément, Maire de la commune, a ensuite pris la parole: il a retracé les angoisses de la foule au jour du départ des combattants et évoqué le souvenir des enfants de Viroflay tombés au Champ d'honneur.

M. Poulet, vice-président de l'Union des Combattants, a parlé au nom de cette grande association et fait appel à la continuation de l'Union Sacrée, source de vitalité et de prospérité. 

M. Hervé, sociétaire de la Comédie Française a récité une poésie de M. André Legrand.

M. Edmond Bloch, Avocat à la cour, a improvisé un pathétique discours au nom de l'association des Mutilés de Guerre.

M. Joly, ancien Député, remercie la municipalité au nom des familles des disparus.

M. Georges Bonnefous, député de Seine-et-Oise, a symbolisé l'action des vétérans de 1870 avec la lutte gigantesque, mais combien victorieuse, des soldats de la Grande Guerre.

M. Connat, secrétaire général de la Préfecture, a porté la parole au nom du Préfet du département et du gouvernement de la République et proclamé hautement la leçon d'égalité que la guerre a donné à tous les hommes.

 

La cérémonie a pris fin par la magistrale exécution d'une marche funèbre et l'hommage des sociétés qui ont déposé au pied du monument leurs palmes et leurs couronnes.

 

Trente mille monuments aux morts sont construits entre 1920 et 1925 avec une aide modique de l'État. Ces monuments sont d'une grande variété, depuis les simples stèles jusqu'aux oeuvres réalisées par des sculpteurs renommés. Leur inspiration est très souvent patriotique, parfois funéraire rarement antimilitariste. Leur lieu d'implantation est significatif: place de la mairie, de l'église, cimetière, des lieux très fréquentés par les habitants et qui deviennent des lieux civiques au coeur des villages.

En France, le nombre des morts s'élève à 1 400 000 soit 16,1% des mobilisés et 34 pourmille de la population totale (680 000 veuves, 760 000 orphelins), ce qui laisse imaginer le nombre des endeuillés. Les corps des soldats sont souvent enterrés sur les champs de bataille ou non récupérables... Les invalides sont environ 1 million et les mutilés 300 000. Les autorités organisent des commémorations officielles pendant et après la guerre à l'occasion du 14 juillet et de la Toussaint. Le 11 novembre 1920, la dépouille d'un soldat inconnu est transportée sous l'Arc de Triomphe.

Cartes postales et diplômes d'honneur constituent des vecteurs populaires de la commémoration. Deux types de thèmes se dégagent: "patriotique-conservateur" qui allie la religion et le patriotisme, ou bien "patriotique républicain" qui défend les valeurs civiques de la nation.

Morts des proches
et culte des morts

Le 5 juillet 1920, en séance extraordinaire du Conseil municipal, le maire, M. Clément, " propose a Conseil, étant donné que toutes les communes et villes, afin de conserver par un acte durable le souvenir des morts de la Grande Guerre, font ériger des monuments commémoratifs, d'en faire élever un en souvenir des enfants de Viroflay "Morts pour la France ...". Ce projet est adopté à l'unanimité.

Le plan retenu est celui de M. Guilbert, architecte. Le monument sera élevé dans le cimetière. L'architecte utilise la colonne du monument aux morts de la guerre de 1870 pour édifier le monument aux morts pour la France. Le coût du monument se chiffrera entre 30 000 et 40 000 Francs. Une souscription publique est ouverte pour couvrit une partie de ces frais; elle rapportera 6 500 Francs. Le reste sera payé par la municipalité. Le conseil décide qu'afin d'éviter les réclamations pour le classement des noms à insérer sur les plaques qui seront érigées au monument des enfants de Viroflay "Morts pour la France", l'ordre de la date du décès sera suivi.

 

L'inauguration du Monument aux Morts a lieu le 1er novembre 1921 à 14h30 sous la présidence de M. le Préfet. Un détachement du Génie de la garnison de Versailles forme la garde d'honneur. Le Conseil a décidé de faire appel aux combattants pour désigner, parmi eux, les douze commissaires qui seront chargés, sous la direction d'un maître des cérémonies, de l'organisation du cortège et du service d'ordre. Ils seront aidés par les pompiers de Viroflay et ceux de Chaville.

Le lieutenant François Thomas et tous les autres

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